A. Méditation DACTYLOGRAPHIE On
n'a de mérite[1] que de la valeur acquise
(Mr Cadart) (désir
+ réalisation.) C'est
la valeur personnelle : On ne peut y comprendre les prêts de Dieu, ni conséquemment
leur développement logique. Or a-t-on autre chose. que cela? Je ne crois
pas. a)
Vie intérieure : Quelle est notre part dans notre bonté : 1)
Connaissance : Les seules bonnes sont les vraies. La vérité, c'est Dieu.
Nous pouvons le désirer mais sa venue nous est indépendante. C'est seulement
en lui que nous pouvons concevoir une idée "vrai," donc
bonne, ce qui ne dépend pas de nous. 2)
Vouloir : De la raison cette bonne pensée passe dans le cœur. Comment?
Nous ne pouvons le faire nous-mêmes. C'est la Grâce, fermentant notre foi
connaissante qui en fait une foi voulante. La vérité jusqu'ici philosophique
devient une vérité de cœur, elle fructifie, mais indépendamment de nous.
(La Grâce nous est indépendante). Sans le secours de Dieu elle serait
restée stérile (Il a déjà fallu un premier secours pour l'amener à la pensée). 3)
L'action : elle n'a pas de vie propre. Ce n'est que le versement de la
foi voulante dans l'extérieur, la volonté abstraite modelant le concret.
Cette volonté (déjà vu) ne dépend pas de nous ni dans sa cause (partielle
connaissance)[2] ni en elle-même.
Reste l'extérieur : Le corps. Les créatures matérielles environnantes.
Mon corps ne dépend pas de moi (maladie, paralysie). Les créatures environnantes
ont avec lui des points de jonction réglés par Dieu. non par mon désir
: plaisir (On peut mourir de faim), ni mon dégoût (enlisé : corps et boue). Résumé
: Ni dans la connaissance ni dans la volonté, ni dans l'action mon action
propre n'a d'aboutissement. Aucune action pratique personnelle.
Dieu seul l'a. Impossible
d'en tirer de l'orgueil b)
Vie extérieure ou commerce avec les créatures : 1)
Celles qui me sont supérieures (en puissance)[3]
: M'étant supérieures me sont incompréhensibles. Au moins ne puis-je les
"embrasser." Elles me possèdent comme un homme possède un enfant.
Mes facultés par rapport aux leurs sont celles d'un enfant—Impossible d'en
tirer orgueil. 2)
Celles qui me sont égales. hommes
(indépendamment de Dieu). 2
points : I : valeur personnelle : La
mienne est infime vu mon manque d'expérience.
II : valeur de métier (se mesure au gain) : La
mienne : infime : dessin[4] d'ouvrages
de dames. 50 au plus par mois, quelques sculptures—mais sans régularité
possible. Impossible
en tirer orgueil. 3)
Celles qui me sont inférieures : animaux. choses. N'ont
en moi nulle nécessité (mon chien aura un autre maître…même redeviendra
sauvage). J'en
ai beaucoup en elles
Elles
me sont donc indépendantes et moi je dépends d'elles. Infériorité réelle.
De
plus Dieu s'en sert pour agir sur moi. Dépendance comme du patient à l’outil
qui opère. Impossible
d'en tirer orgueil. Prière Merci
Seigneur vers
11-18 De
la Guerre : a)
Idée de la Mort : Sa vérité. Sa Douceur. Son fruit (désir d'étais).
b)
le Peu essentiel : La Vie. Respect du Corps. c)
Connaissance de l’Action : (manuelle.) d)
Rejet des idéologies I.
la Vie fructueuse : Assurer “essentiel.” terrain cerné.[5]
Action encadrée II.
Nécessité d'association. La
Règle. Moi—cellule. III.
(Les maisons autour de l'Eglise. (que nos vies doivent faire grappe autour
du Christ). Notes
Pour le Discours “Des Leçons de la Guerre”
Son
Mode : païen (cf. Neumann) chrétien
: liturgique d'espoir. (cf. : fille LXV). Son
temps : habituelle. Son
fruit : la mort étalon des incidents charnels. La
connaissance du Pauvre.
Vie?
ni cérébrale, ni quelle, mais d’adaptation à l'état—de mon infériorité comme
charretier (humilité)—que la première proposition est spirituellement vraie. Du
réveil dans la lutte.
Fruit
: Humilité (le vice était en moi qui dormait) Des
règles du soldat : sans sa main (évangile avant centurion) des
sanctions images sanctions de Dieu. Fruit
: que la vie au retour doit être réglée comme dans un groupe (ou un couvent).
(cf.
D. Besse—Claudel). 4—19
St
J Baptiste. "Des
soldats lui posèrent la même question. “Et nous, que ferons-nous?" "Abstenez-vous
de toute violence et de toute fraude; contentez-vous de votre solde." "Ceux
qui parlent de leurs parents morts avec une douce pitié, comme de pauvres
vieillards tombés en enfance." Neumann "Être
toujours prêt à communier et à mourir” fille de Louis XV "le
couvent est une association stable. Quand l’homme disparaît, l'emploi subsiste."
D. Besse. Vie de St Waúdrille. Et
que lui importe, du moment qu'il a un supérieur et la Règle. Claudel Grandes
Odes. Il
a réglé en moi l'amour. Cant. des cant. Est-ce
donc un bien ce que tu ignores. ce que tu ne vois pas, ce que tu ne peux
faire—qu'en sera-t-il—ce que tu connais ce que tu comprends, ce que tu peux
faire, pourquoi le délaisses-tu? Satan (dans Ste Hildegarde)[6] Son
Etat Actuel pauvreté
isolement
DACTYLOGRAPHIE
nourriture DACTYLOGRAPHIE
amités
shorthand DACTYLOGRAPHIE
orgueil
Les
quatre pelotons de quatre gardes chacun qui prisonnèrent St Pierre.
Vendredi
chez Louis 86 8–21 Je
vous aime comme mon Père vous aime le
Père a aimé le Fils pour le faire souffrir. Différence
avec le DACTYLOGRAPHIE.
celui-ci est égoïste : but augmentation de jouissance personnelle. L'amour
du Père non égoïste (sa gloire égale dans le châtiment ou le pardon). mais
pour des tiers (hommes). id.
L'amour du Fils pour nous nous fait souffrir pour nous et des tiers,
non pour Lui. ———————————————————————————————————- Eloge
de la femme forte appliqué à la T. S. Vierge. Ses
fils se lèvent et la proclament bienheureuse : Jésus-Christ, St
Jean et tous (Eglise ou Christ total). Son
époux se lève et lui donne des louanges. le Saint-Esprit se lève peut s'appliquer
au règne de l'Esprit à la fin des temps. il y aura là glorification de
Marie. Donnez-lui
le fruit de ses mains : qui est dans ses mains et de ses entrailles
: Jésus-Christ. communion de Marie. qu'il ne suffit pas de l'union physique
(l'avoir dans ses mains) mais qu'il faut union spirituelle : donnez-lui—
———————————————————————————————————- Marie
cœur de l'Eglise. (cf. : Ste Hildegarde) Sœur
Thérèse dit : "L'amour seul fait agir les membres. si l'amour venait
à s'éteindre (dans l'Eglise Corps mystique) les apôtres n'annonceraient
plus l'Evangile, les martyrs refuseraient de verser leur sang." remplacer
amour par Marie ———————————————————————————————————- les
vendeurs chassés. N.
S. frappe les vendeurs de brebis son symbole et respecte les vendeurs
de colombes, symbole du St Esprit. ———————————————————————————————————- nous
pouvons juger du spirituel par le physique. Les
anges peuvent reconstituer le physique par le spirituel Essai
sur Mon Etat Actuel DACTYLOGRAPHIE? 25—9—22. Essai
sur mon état actuel. non dans un but de curiosité ou d'approfondissement
mais pour savoir et curer. (puisqu’ici personne ne peut le faire pour moi).
depuis
1914 le postulat : lois de Dieu et de l'Eglise vers l'absolu. pourquoi
es-tu triste ô mon âme etc… parce
que : a) ruine : Je reste riche en esprit. contraste avec la vie
réelle. mode
de ruine : nettement surnaturel : cf.
: prière église St Mandé. Je
ne m'habille pas comme naturellement je désirerais être "
" mange . “ " " “
" Je
n'ai pas le décor où " je me plairais.
Je
n'ai pas la puissance de l'argent (même un peu). socialement la seule. choqué
dans tous mes goûts je me restreins au strict nécessaire. Fermer
les yeux. inférieur socialement je m'isole. rancune
de cela contre les hommes.
" . “ " contre Dieu : du jour où je lui ai remis
entièrement le soin de mon argent j'ai été ruiné (d’un
DACTYLOGRAPHIE 70
DACTYLOGRAPHIE
frcs.) d'où
instabilité fondamentale. possession négative : dettes.
les
3[7] suffiraient pour toute une vie Diego
: dernier essai de confiance absolue après et malgré tant d'autres
avortés. DACTYLOGRAPHIE
: emprisonné absolument dans le texte : Allemagne
: 3. Suzel DACTYLOGRAPHIE
: j'y ai usé vraiment la jeunesse de ma volonté. DACTYLOGRAPHIE
Sch. à bords DACTYLOGRAPHIE
texte. ici
: DACTYLOGRAPHIE
: c'est énorme et ne dépendant pas de moi douleur
à cause nettement surnaturelle. je
crois DACTYLOGRAPHIE emprisonner
jusqu'aux gestes et aux pensées trop dur
manque
de grâce sensible illusion de lutter seul.
" " clarté théologique : " "
pour des choses que je ne comprends pas, que je n’approuve pas. manque
de direction adéquate. douleur inutile apparemment (Edna) scrupule, provenant
de cette direction. ___________________________________ en
résumé solitude intérieure. sentimentale et sociale. par
postulat. moi et Dieu responsables, état
anti-humain. humainement,
par expérience (et sans passion.) cette discipline m'a été mauvaise. volonté
éreintée. abêtissement. irritabilité. pas d'issue pour le sentiment
qui rancit d'où pessimisme. Mauvaise humeur instabilité. larmes continuelles. Cercle
vicieux : j'accepte une discipline. cette discipline (en demandant gros
effort) affaiblit ma volonté. Cet affaiblissement rend plus difficile l'observance
de cette discipline. actuellement
volonté àdiscipline volonté = discipline DACTYLOGRAPHIE
A LA PAGE OPPOSEE
2–25 mécaniquement
j'arriverai à volonté ß discipline C'est-à-dire
péché dans affaiblissement (volonté petite) DACTYLOGRAPHIE
où folie (volonté nulle). Quoique
je sache cela, il m'est impossible actuellement de pécher (même véniellement)
en conscience, car ce serait contre le postulat. Attendre. mais
ce qui sera : Dieu directement responsable. Il
semble pourtant qu'une règle bonne appliquée absolument ne
peut être mauvaise. il
doit y avoir erreur dans l'interprétation de la règle. de
moi-même? Je ne vois pas. de
mon directeur? Bien plutôt mais il est alors seul responsable. il
faudrait pourtant sortir de là.
Son Etat Actuel professionnel
: très bon. gain (9–22) beau travail. pour
rétablir il faudrait sortir de l'isolement sentimental et social : me
marier. pour cela il faut argent. or (possession négative) je ne peux
pas en avoir humainement. il faut donc croire que Dieu m'en donnera
surnaturellement. il le DOIT.
Côté
argent : tout laissé à Dieu depuis St. Mandé
" sentiment : " " " " depuis 5—22
env. (Mexico) ayant
tout laissé jusque la DACTYLOGRAPHIE
expressément (9–22 env). à son bon plaisir, sans changement extérieur
(plutôt aggravation : n. H) j'ai un grand calme, une grande paix (11–22).
DACTYLOGRAPHIE il
reste à épurer point de vue professionnel—
Rêve comme
18–8–23 course
entre notre vapeur plus petit (croiseur.) et un type Leviathan. Une mer
fantastique : la piste libre mais sur le côté plaques de glaces. Sur les
vagues de 10 mètres environ comme la surface qu'elles entraînent est glacée
elles retombent en craquant cet épiderme qui forme crête et goutte en fragments
solides. eau
transparente. Je vois des poissons. plonge. et ramasse un porte-feuille
et porte-monnaie. Dans
un salon comme d'hôtel d'abord. Moi et Maman dépouillons ces papiers :
carte de visite : nom d'un docteur sud-américain qu'elle connaît. Il rentre.
Je comprends qu'ils sont compromettants pour lui, qu'il me tue si je ne
les lui donne. Je
lui donne. il s'en va.
A
: armoire à glace C
: alcôve grande où scène. D
: scène au début fermée par un rideau. B
: table où a eu lieu l'échange des papiers. DIAGRAMME Je
regarde alors dans A et voit au premier plan et en sombre B a et b mais
a et b avec modifications (comme 15 ans plus tard par exemple. Maman cheveux
tout blancs. Moi homme fait). C
se reflète comme arrière-plan en oblique : C'est l'alcôve d'Aristide (avec
modifications). Une scène de sa maladie, linges propres. famille attentive.
impression d'apaisement et d'hygiène. J'ai la sensation que ce spectacle
se déroule en C derrière moi. : il continue par la mort : le lit parallèle
d'abord à C sur un plan plus oblique E : dans les draps très blancs la tête
blanc verte comme elle était avec le linge noué qui ferme la bouche. yeux
fermés. mort "céleste." paix. Je désire alors voir le spectacle
et me détourne du reflet : Spectacle même disposition : linges et lit mais
le masque, n'est pas de mon oncle mais le mien : J'en ai l'intuition
tant il est déformé : couleur de membrane de noix vieille, comme verni d'une
sueur, avec des pustules en relief vert noir très gros, l'œil droit avec
la paupière pendante d'où coule un pus noir, l'œil gauche ouvert mais comme
liquéfié. les cheveux dressés comme par une décharge électrique avec des
spasmes. Ils ont devant, à la place de la mèche le reflet doré rouge des
miens. (Tout cela dans le même linge noué de mon oncle). les mains sur
le lit même couleur. Expression de terreur intense. Agitation et cris
(on n'entend pas le bruit). De
chaque côté du lit 2 ombres symétriques comme pour soigner penchées semblent
être (par intuition) 2 démons avivant la douleur vers le désespoir. Je
suis profondément touché de ce spectacle qui semble la mort d'un damné.
Surpris et humilié car jamais je ne l'ai supposé ainsi. Alors D
s'ouvre et c'est mon oncle sur un lit de parade, mort et calme. I1 se produit
un changement que je ne sais plus et à l'impression de calme succède celle
de trouble puis d'horreur. Il semble qu'il se change en un petit être difforme
à tête monstrueuse (toujours le mouchoir noué autour du masque) et disposé
à faire du mal. impression infernale (je ne suis plus sûr de la suite des
idées). en
C j'ai fini de mourir, toujours hideux immobile. J'ai
en regardant C une intuition paisible "bienheureuse."
C après sera un écran. Nous sommes alors (moi et des familiers dont je
ne sais plus qui) devant H pressés de sortir car il y a des inconnus troubles
et spectacle effrayant : Sur D est retombé un rideau mais les pieds du mort
sortent et des mouvements derrière le rideau. Mais comme sur G (écran)
des projections en couleurs courtes : 1 : Dolly très hautaine vient d'étudier
le violon elle dit "Ma règle est parfaite." puis elle
comme 10 ans après : institutrice avec ses élèves lui faisant mille ennuis.
J'ai
l'impression qu'en C (écran) va passer d'abord Odette faisant la cuisine
ou travail humble puis 10 ans plus tard riche et honorée avec Jacques. Quand
H (couvert par une tenture) est entrouvert entre de la lumière qui affaiblit
les projections. Moi je veux laisser ouvert pour sortir mais un ami ferme.
La "dame de la maison" jolie vient alors. Je sais qu'elle a puissance
sur tout ce qui a lieu là. J'ai peur. Je dis : "Il faut bien que
nous soyons à votre disposition, maintenant" me référant à la porte
fermée mais avec humilité et résignation. Elle m'isole alors du groupe
avec une petite amie (j'ai comme 12 ans et elle 9) et me fait passer F petit
portique double fleuri auquel on accède par quelques marches. De
l'autre côté c’est un spectacle d'ordre et de gaieté mais je serre la petite
bien fort car le démon méchant s’approche et veut faire mal avec un bâton.
Malgré son aspect horrible il ne peut nous toucher. Je comprends que de
ce côté du portique tout est dans l’ordre. Je suis très heureux.
Au fond il y a la "reine des jouets" sur un trône. Nous nous
saluons très affectueusement et tournons à gauche faire le tour du "royaume." Rêve Rêve—avec
caractères ordinaires d'absurdité et d'appropriation des spectacles
du jour : scène
des portefeuilles dans l'eau. crime et docteur : pris du film "Monte-Cristo" une
réflexion (non mentionnée) sur rêver vraie. le petit démon méchant : directement
du film : Eternamente. costume
de Dolly de "Mary Tudor." enfin
changement mort Aristide en ma mort (changement du masque seul) inspiré
évidemment par ces changements à vue du ciné. Tout
le "royaume des jouets" est d'un rêve antérieur dont j'ai eu la
mémoire nette au cours du rêve et sans caractère spécial. mais
: a) pour la première fois j'ai vu des choses que je n'avais jamais et
ne pouvais jamais imaginer : les 2 morts et intuition Odette. soit
contraires à toutes mes tendances. b)
but moral des spectacles : ma mort m'a produit une humiliation réelle qui
dure encore. Aussi
: que les apparences dans le temps ne signifient rien et du temps
à l'éternité, aussi peu. "Il
leur sera donné un nouveau nom" comme dit St Jean dans l'Apocalypse. c)
enfin l'impression de "plénitude enfantine" au bras de ma petite
compagne et un réconfort qui dure encore aussi. Bien
entendu il serait absurde de préjuger des fins respectives de mon oncle
et de moi d'après ce rêve qui ne vaut que par l'impression morale persistante.
——————————————————————————————————— Méditation
sur Sainte Hedwige Hedwige.
embrassait les ulcères. pour qu'il y eut mérite il faut : dégoût des ulcères.
Un fou qui verrait les ulcères comme chose ravissante les embrasserait sans
mérite. Du
point de vue moral ulcère = péché. Celui (fou) qui aime le péché l'embrasse
sans mérite. Pour l'homme médiocre le péché étant indifférent, contact
neutre. Pour le saint (cf. : Joseph de Cupertino) contact avec péché méritoire
parce que répugnant. Moi
: physique : péché plutôt amiable. volonté : fuite par habitude, mais sans
haine. C'est cérébralement que je le hais et fuis (juger l'arbre à ses
fruits). Donc contact avec précaution de peur d'être entraîné par la partie
physique, chez moi plus lourde. Note
: que les saints dans leur horreur du péché n'exagèrent pas. C'est l'homme
médiocre qui par bêtise, exagère l'indifférence. Présentation
de la Très Sainte Vierge Présentation
de la T S Vierge. 21–11–23 a)
que si les ordres religieux démontrent leur bonté par les saints qu’ils
forment, combien plus la hiérarchie cléricale juive formant Marie au temple. cf.
: N. S. ne parlant pas à Hérode parce qu'excommunié (de l'église juive)
à cause de son remariage. (Emmerich). b)
t. chuté au trait d'avoir ouï à la parole de l'archange. Il semble que
la créance à l'archange soit presque d'obligation. Pourtant nous repoussons
des inspirations qui ont ce même caractère certain. Y a-t-il en avant
des Annonciations refusées? c)
Très important : Evangile—Heureux le sein qui vous a porté et les
mamelles.... Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui
la pratiquent : mais écouter la parole de Dieu fut, pour Marie (cf : trait.)
écouter la parole de l'archange. Donc la pratiquer fut : porter Jésus dans
son sein et le nourrir de ses mamelles. Son
Etat Actuel 25–12–23
Seigneur
en ce jour de votre Nativité—j'ai prié pour obtenir la pureté enfantine.
Je ne sais pas ce que c'est—mais combien ça vous est agréable—Sûr Seigneur
je ne me fais pas d'illusion—Dans ces femmes que j'ai aimées, je n'ai aimé
que moi—et le plus souvent pour le grain de la peau—et l'odeur d'entre les
seins—comme je me suis aimé aussi au poil de mes chiens—et au fumet des
foins—Et que la femme soit une créature belle, c'est une chose excellente—et
j'ai tenu aussi dans ma main des coquilles où il y avait tout l'arc-en-ciel—mais
tout cela doit vous être rendu intégralement—parce que ni la femme, ni les
foins, ni les coquilles—n'ont de valeur propre—Vraiment, j'ai été dans une
grand hilarité et une grande force de rire—quand elles dressaient leur crête
d'âme à dire "c'est MOI que tu aimes." et avec des retours de
biche prise, des bonds de daims favoris—jouant avec moi ce grand jeu de
la chasse—avec au bout et l'escomptant, résumé des cent pistes esthétiques—l’hallali
des muqueuses. Seulement
voilà, elles avaient à faire à un chasseur fatigué,—un faux chasseur qui
ne va pas jusqu'à l'éventrement—et leur surprise n'était pas peu grande,
les cors éteints, de retour sur leurs pistes, l'encontrer assis et fumant,
avec son fusil jeté loin—Alors singeant la fable, autour de l'Orphée muet—faire
coule avec des poses amoureuses—"Hé quoi chasseur t'oublier d'être
en chasse—mais nous voulons être mangées.—ô bêtes, bêtes, avec vos cols
longs appuyés—vos langues chaudes au dos de mes mains—et moi de pitié caressant
vos pelages—et baisant vos yeux humides de toute la forêt.—ô bêtes chaudes
vos pattes équivoques—Alors las du malentendu et des conversions impossibles
(à quoi bon vous tuer belles bêtes)—le retour vers la ville avec à mon cul
votre escorte rouée—qu'effare et dissipe aux lisières—l'Ordre de
la cité. Et
se retrouver seul. Il
y a des jouets qui coûtent très cher. qui disent "papa, maman"—ferment
les yeux quand on les couche. et elles, ne coûtent rien du tout (un peu
d'astuce, au plus)—disent des tas de choses,—ferment les yeux aussi—ou plutôt
les ouvrent grand, grands avec des pupilles dilatées,—des yeux d'éponge
qui boivent sans voir. Quand je rencontre une épingle dans la rue, je la
ramasse, utile—pour une femme, de même avec plus de respect et de joie—mais
il se passe ce quiproquo touchant—que celle que j'ai ramassée ne veut pas
m’être un jouet de bonne foi—comme quelque phonographe pervers—jouerait
la Marseillaise quand on y met du Debussy.—Résultat : je me lasse—le jouet
casse—tout passe. Or
moi qui étais un enfant "aristocrate" (encore que la mode en soit
passée)—moi qui ai eu un guignol avec 20 personnages, un teddy-bear très
gros, et un soldat de ma taille—je ne sais pas m'amuser sans jouets—comme
font les enfants pauvres et les saints—et comme à mon âge et dans ma situation—on
n'a plus de promeneuses ni de "nurse"—ma mauvaise humeur retombe
sur moi-même et je me flagelle.—J'ai pris froid l'autre jour à être tout
nu dans la nuit et c'était un peu de ma faute—Les épingles enfoncées ne
font pas du bien mais du mal.— : Dieu venez à mon secours car j'ai été un
enfant riche.—et aujourd'hui je n'ai même plus assez pour étrenner une fille—et
d'ailleurs qu'est-ce que nous ferions. j'ai un caractère si bizarre—trois
ans que je connais celle-ci—et elle se demande ce que je veux—et elle fait
des avances franches, d'un coup de patte on en aurait raison—mais j'oublie
toujours ce but possible, anatomique—jouissant[8] que je suis de son attente exaspérée—qui
me frémit aux paumes, comme l'oiselle—Elle s'étonne de me voir courir droit
le chemin, des kilomètres, et au bout, biaiser et prendre la traverse.
A-t-on vu l'aigle aux larges cercles concentriques—resserrés avec astuce
et désir—oublier de fondre aux proies, trop amusé du vol plané. C'est
que de bonne foi elles s'imaginent qu'elles sont un infini—"Plonge,
beau plongeur." qu'elles disent— “des perles tu en ramasseras plein
ton scaphandre—de l’orteil aux genoux, des genoux à l'aine—et les seins,
et la bouche—moissonne ta moisson—Quand il n'y en a plus, y en a encore—A
bêler brute, belle proie."—Et moi je m'effare, parle-t-elle en sérieux—Y
a-t-il devant moi, à ma possession, autre chose—qu'une 50aine
de kilos de chair, pas désossés—en un sac de peau qu'il faut respecter suffisamment—sans
quoi des cris et les gendarmes.—Le successif m’ennuie : être le moule en
plâtre qui étreint tout à la fois et rend physique le volume—passe encore,
mais la musique tactile—avec ses montées de gamme et ses accords à seulement
10 doigts—me semble primitive et vaine. Quant au coït votre texte l'interdit—et
ça ne doit être guère plus épatant.—Et puis il y a l'esprit, l'esprit qui
loin d'être possédé se rétracte et observe—Ce je ne sais quoi comme on dit
des pieuvres dans les grottes marines— vous bouche tout fraternel. tout
confié d'animal—deux ennemis guettant dont celui qui s'endort—l’autre lui
casse la tête. Malgré mon bon vouloir, vraiment, je ne suis pas arrivé
à plus avec les femmes.—et d'après les lectures, et le ciné, et tout,—on
n'arrive pas à plus.[9] [1] Remplace : ne peut tirer d'orgueil.
[2] Omis : + Grâce. [3] Omis : Plus proch. de Dieu que moi.
[4] Omis : en broderie. [5] Remplace : borné. [6] Omis : Me retrouvant dans ce même décor,
Je récapitule l'apport de ma vitalité de la guerre. en général de la
vie militaire. [7] Omis : dernières. [8] Remplace : simple. [9] Omis : Il y en a une pourtant qui est
avec moi comme un chien,—docile, exacte.—Elle me dit qu'elle m'ennuie
et m'ennuie en effet—Tous nos moyens de posséder sont incomplets.—Tandis
que Vous—et ça n'est pas pour vous flatter— subsistance : nourriture essentielle
plaisir : beauté etc….
Idée de la Mort : du monde extérieur fuyant de l'intérieur
stable ver la mort.
(Ste Hildegarde)
Il n'y a de richesses que la vie (Ruskin.)
civile : le vice sollicité au minimum dans ma vie.
ici : leurs vies : sollicitations. raidissement.
Association
moi cellule spécialisée
obstacles aux devoirs d’état
mauvaise nourriture et vêtement
manque de plaisirs (camarades)
mauvaise éducation (n’être pas de leur monde). DACTYLOGRAPHIE déprimant
par retenir dans une classe qui n’est pas la mienne.
isol. dans devoirs d’état : camarades m’ont tachés.
isol. dans l’amitié : pas d’objet. DACTYLOGRAPHIE
isol. dans l’amour : célibat forcé : cause : argent
valeurs égoïstes
ses moyens
(DACTYLOGRAPHIE)
vêtement
DACTYLOGRAPHIEgloire DACTYLOGRAPHIE
à
cause de mon éducation.
b) relations amitié : douloureuses excessivement
depuis 14 : Saletés succession. régiment : Toupillet etc… depuis : Legendre
Leal Diego. DACTYLOGRAPHIE
c) vie intérieure :
petite douleur bête également surnaturelle dans son mode (Dieu
pouvait éviter : ) mort Mousmé.
mais cas Bloy permet un désespoir relatif.
a : moi.
b : Maman.
Je suis catholique, parle à des catholiques. Mon expérience peut susciter
en vous la réflexion.
Pas apport extérieur (souvenirs de voyage) mais fruit stable
de situations disparues.