Obligation
de connaître Dieu Obligation de connaître
Dieu : Oui car objet connaissance est la Vérité = Dieu. Obligation d'aimer Dieu. Il n'y a pas obligation ou attirance
irrésistible ici-bas parce que notre vue de Lui est trop imparfaite, voilée.
Liberté de choix : Comme si le médecin recommande au malade d'être au chaud,
le malade a liberté d'être au froid, mais il en mourra. Parce que notre
conception subjective du vrai n'influence en rien le vrai objectif—ni ses
conséquences pratiques—Si les 2 coïncident nous recevons du bien. Sinon,
du mal. Pas obligation d'amour de cœur, mais si
d'amour d'acte (le servir). Le connaître, c'est connaître notre dépendance.
Donc, bon gré mal gré, obligation de le servir. Ce service prouve l'amour, même quand il
semble que les sentiments soient de sécheresse, même de rancune. (cf. Evangile
de celui qui dit non mais fait oui). Ce service sans amour sensible doit
être agréable parce que plus dur. Ainsi aimer et servir ne
sont, souvent qu'un, corollaire de "connaître." Vie ou mort éternelle
: Ceci ne peut constituer la raison essentielle de faire bien. Je n'en
ai aucune imagination sensible. Je puis [donc] d'ailleurs discipliner ma
vie sans ça. Egoïstement
: les qualités actuelles que donne la vertu : Paix, hauteur d'idée. Vue
de la Vérité. suffiraient à la faire pratiquer. Rendre grâce à Dieu du
bonheur éternel quand nous en jouirons et avant dans la piété sensible (avant-goût)
s'il nous la donne. et comme "supplément" de sa part. Créatures : Je jouis beaucoup de la beauté,
j'aime la beauté dans les créatures physiques. Cette attraction très forte
est préfigure de celle, infiniment plus forte que j'aurai (quand je la verrai)
pour la beauté du Créateur. Je dois lui être reconnaissant
de cette jouissance de la beauté, laquelle (indirectement) est l'amour sensible
de Lui, que n'arrive pas à susciter en moi l'idée de sa perfection. Reconnaissance aussi pour
les jouissances d'intelligence et de connaître qui sont grandes. Autre attribut préfiguré
dans les créatures : la simplicité chez les animaux Si je les aime pour leur
simplicité combien plus la simplicité absolue. ________________________________________________________________ N.S. à St A. d
Foligno : "Ce n'est pas pour rire
que je t'ai aimée; ce n'est pas par grimaces que je me suis fait ton serviteur,
ce n'est pas de loin que je t'ai touchée." Marcelline Pauper. Il m'arriva qu'étant au lit, une voix forte
m'éveilla, me disant : "Lisez." Je vis une grande lumière et
une main qui me présenta ce mot écrit en lettres d'or : Amour. Je
considérai fort attentivement l'o qui se trouve au milieu de ce mot dont
la figure était très parfaite…La voix me dit : Considère tant que tu voudras,
tu n'y connaîtras ni commencement ni fin et la profondeur en est infinie.
C'est ainsi que j'aime et que je veux être aimé. Cela disparut, mais dans
l'instant la même voix me dit : "Considère.” et je vis dans cette
main écrit de même en caractères d'or : Croix l'o également, au milieu
d'une beauté infinie et il me fut dit "L'un s'éprouve par l'autre." DIAGRAMME
Jésus à Anne Marguerite Clément
: 1593-1661 : “Je suis un aigle royal qui ne se nourrit que de cœurs.” N.S. à sœur Mechtilde : (en pélerin) "Je
viens de Jérusalem et j'ai été chassé de chez moi. Les païens ne me connaissent
pas, les Juifs ne veulent pas de moi et les chrétiens m'attaquent." DACTYLOGRAPHIE
“Sujet
Religieux” voir
souvent passer une femme dans la rue. La suivre sans qu'elle le sache.
Elle est inconnu[e] mais on ne peut douter ni de son existence, ni
de sa beauté, ni de son "amabilité." C'est la piété ordinaire.
foi parfaite. connaître la femme qui vous parle, vous sourit, etc… c'est
la piété extraordinaire avec visions, communications, etc… mais qui ne
peut comporter plus de certitude. ce qui explique mon manque
de curiosité pour les grâces extraordinaires 9–23 Lettre
au Sujet d’une Croix pour le Monument des Morts il serait désirable de mettre l'insigne de notre
foi en un lieu plus apparent. Si nous considérons la volonté des morts
catholiques (chrétiens?) dont ce monument représente le tombeau collectif,
chacun d'eux aurait demandé à reposer sous ce signe de foi et d'espoir.
Nous devons respecter leur volonté en apposant dans un lieu convenable,
la Croix. il serait étrange[1]
que les noms de tant de jeunes chrétiens se lisent sur un monument qui n'unirait
pas aux symboles d'amour pour la France, ce signe de la Croix comme l'amour
de Dieu et l'amour de la Patrie étaient unis dans le cœur de nos morts.
Enfin nous croyons pouvoir au nom des familles
chrétiennes qui aimeront venir au pied de ce monument déposer leurs offrandes
et leurs prières demander que cette Croix d'espoir surmonte le mausolée,
nous rappelant que ces sacrifices n'ont pas été vains, que ceux qui sont
morts pour la cause de la Justice ont été récompensés par la Justice et
que nos morts, vivants toujours, passeront,[2] comme Jésus même, de la croix douloureuse
à la gloire de la résurrection. En protestant de notre profond respect et de
notre admiration pour tous ceux[3] quelle que soit leur foi qui moururent
pour la France c'est avec confiance que nous faisons cette demande, certains
qu’elle correspond aux désirs de la très grande majorité des familles en
deuil et que, pour les raisons exposées, cette rectification sera œuvre
de justice et d'impartialité. “Rêve
d'Anne” Rêve d'Anne
(Mai 26) où je lui explique la correspondance physique des activités morales
(bien ou mal) Par exemple elle était dans un salon avec
plusieurs personnes et quand l'une disait un mensonge intéressé, les tableaux
chaviraient de travers sur le mur. Si la vérité est dite et qu'elle coûte,
on peut aider quelqu'un, un malade par ex. Elle m'a raconté cela au matin. Je ne
lui en avais jamais parlé. La
création a été assujettie à la vanité La création a été assujettie à la vanité—non
de son gré mais par la volonté de celui qui l'y a soumise etc.—p 1417 Aux
Romains 8-18-23 nous aussi nous gémissons en nous-mêmes attendant…la rédemption
de notre corps. id. Que la création non coupable du péché originel
est encore, virtuellement, en état de sainteté. Viciée par l'usage qu'en
fait l'homme coupable du péché originel, elle gémit. Plus l'homme domine
la nature (civilisation mécanique) plus il dévie son but saint naturel (gloire
de Dieu) en fin relative viciée par essence (humaine). Donc n'user des
choses naturelles pour nos fins que quand vraie nécessité (mon horreur du
téléphone). Le Ciel sera la nature (libérée de l'homme) et sa sainteté
virtuelle (car la sainteté de la nature ne peut être que d'ordre physique
: cf. : suaire plié—pains dans l'ordre) réalisée (cf. : St Pierre
: nouvelle terre et nouveaux cieux. St Paul : cité). Cela pour tous ses
éléments : arbres, chiens, étoffes, maisons, nuages etc…et très particulièrement
pour nos corps, assimilables à tous les autres matériaux créés et
très particulièrement obéissant à l'homme. Le péché originel fut péché
intellectuel de l'homme pensant (savoir le bien et le mal) et le
corps fut instrument, comme la pomme. Il est donc virtuellement dans le
même état de sainteté, qu'avant la faute mais dévié aux fins humaines viciées.
Quand fin de l'homme identifiée à fins de Dieu le virtuel se réalise : Le
corps devient corps glorieux, qui est sa vraie figure. réalisé partiellement
en vie dans les Saints. Pratiquement : Donner à notre corps la règle la
plus sainte est nous approcher de sa vraie condition de vie, nullement le
maltraiter mais le réjouir merci ma dame. Limité,
facilement mesuré ses trois dimensions 5—27 Limité, facilement mesuré ses trois dimensions,
sa hauteur s'étend de ma paume droite à ma paume gauche, sa largeur et sa
profondeur, une rotondité de jeune tronc, je l'empoche au creux d'un bras
sans effort. Son poids se soulève à deux bras, le pliant les genoux aux
dents, un lourd paquet de linge mouillé. Réservoir surchargé d'énergie animale la masse
de chair engainée dans une peau trop courte, exilée du ventre concave par
les massages[4]
et la vraie jeunesse celui-ci comme le milieu[5] mince du bissac bourré.
La surcroissance du tissu vital le déborde en haut en bas :[6]
les seins et la croupe pesants, suants, replets et durs.[7]
Les seins piriformes d'une luxuriance africaine même nus se chevauchent
sur l'étroite poitrine. Relevés, pressées, mutilés[8]
sous la robe ils se confinent à un volume possible[9]
dénoncés seulement par la lourde raie du décolleté mais libérés, avec les
traces violettes du tissu[10] comme d'une flagellation ils gonflent,
d'une pulpe incroyablement saine[11]
aux plis si profonds qu'on y cache la main, suants au-dessous et si pleins,
si bleus, couronnés de tétins si charnus qu'on s'étonne de n'y pas voir
le lait goutte à goutte perler comme à la mère de l'enfant mort. La croupe d'une peau médiocre (grain
de porc) dont l'obstiné mouvement de va-et-vient guète les paumes comme
un enfant têtu, comme un Aïssaoua fou de couteau et de feu, et splendide. La touffe de crins[12] très durs avec
derrière la palpitation la plus tendre comme un buisson masque l'oiseau,
le[13] plat des cuisses mécanisme à broyer. Des genoux
aux pieds,[14] allemande l'aisselle aromatique mon repos. Des
épaules au poignet jugé belle. La main carrée recuite de travaux ménagers,
les doigts courts, égaux et rouges que j'ai souvent baisés. Mon autre cache
la peau frêle du col sous le menton. Pas de face, un profil de jeune Napoléon,
les cheveux comme les crins, bleus[15]
et durs,[16] aux volutes archaïques. Sur ce corps que je connais j'ai vu bien des
robes que je ne connaissais pas vertes rouges jaunes[17] à ramages. Sur
ces cheveux salins[18]
bien des chapeaux ridicules. Dans ce corps que je connais il y a un esprit
que je voudrais connaître. C'est comme une veilleuse lointaine que les
rafales sexuelles les vagues de chair me cachent à tout moment. Son corps
est si lourd, si proche, si exigeant, l'animal gâté,[19] si agréable blotti aux mains.
Il faut me faire violence renoncer au contact proche, satisfaisant, et trappeur
patient assiéger ce fœtus d'âme l'acculer au fond de son horrible édredon[20]
charnel l’élever[21] à deux poings vers l'astre et ses petits yeux sans
pupille, bleus et mats, les ouvrir,[22]
dédiés au Jour. Jusqu'il
y a 10 ans catholique enfant Jusqu’il y a 10 ans catholique enfant, de haute
valeur, âme chérubine (je dis d'enfant) aux joues standard surnourries du
sacrement, d'ignorance et de paix canard intransis du drame[23]
familial. Le corps,[24]
d'être inactif cru dompté.[25] J'étais certainement en état
de grâce. Un peu d'hystérisme[26]
: trappe des communions crues mauvaises, des confessions à refaire; scrupules
gourmets. des mortifications taille fillette; mais un cerveau : Hildegarde
médité en métro et ces prières,[27]
les doigts aux yeux, lunettes au front. De l'orgueil : je dormais aux sermons.
Quand la guerre m'a pris j ai dit : De l'innocence
d'ignorance à l'innocence volontaire, Mourons. (Avril 1917.) Ça n'a pas
été si facile. Ça a même été un four. Dès les répétitions ça se voyait,
mais pas pour ce régisseur novice : C'est malheur que le présent seul compte
: quelle vendange si les grappes passées n'avaient pourries.[28]
De France et d'Allemagne je serais retourné en héros. Mon uniforme pendu
au "Musée des jeunes convertis" propagande papale. Et vraiment
j'avais souffert beaucoup, malgré Suzel qui était la maîtresse d'un de mes
sous-officiers. La sœur casée, dont je mécomptais l'acuité sexuelle pour
ne l'avoir jamais éprouvée ce Mexique d'aisselles et d'arçes.[29]
La garce, elle joua son rôle. J'y accrochais mon ignorance crue savante
et comme le rayon de crochet, me fit office—D'une accidentelle putain j'appris
quelques trucs futiles que j'essayai par jeu sur l'enfant que j'aimais.
J'en suis là— 5—27 [1] Remplace : peu convenable.
[2] Remplace : sont passés. [3] Remplace : quelque soient
leurs opinions. [4] Omis : "de beauté” (la
ligne le veut). [5] Remplace : l’anneau. [6] Omis : la silhouette du sablier. [7] Omis : La croupe d'une peau
médiocre (grain de porc). [8] Omis : d'un/par le soutien-gorge
plus meurtrier. [9] Omis : non pour/même en ce
temps de femmes aiguilles. [10] Remplace : des cordes. [11] Remplace : tropicale/africaine.
[12] Remplace : poils. [13] Remplace : la force du.
[14] Omis : les bras les mains
le col et la tête sans importance. [15] Remplace : noirs. [16] Omis : et rythmés. [17] Remplace : bleus. [18] Remplace : odorant. [19] Omis : l'esprit si. [20] Remplace : berceau. [21] Remplace : le prendre. [22] Remplace : les voir s'ouvrir,
à la lumière et la saluer d'un vagissement joyeux. [23] Remplace : des drames. [24] Omis : non compté. [25] Omis : n'étant pas entré
en scène. [26] Omis : quand plus jeune.
[27] Remplace : méditations rendant
grâce. [28] Omis : Quel vin du Rhin !
[29] Possiblement, Charlot emprunte ici le mot anglais
arse, le rendant pluriel pour conformer au français cuisses.